Jacques WARNIER

Originaire de Liège

Comme beaucoup de Wallons, je comprenais encore un peu le wallon,

je l’avais encore un peu dans l’oreille, mais je ne le parlais plus…

Mon école de wallon, ça a été le théâtre qui m’a permis d’enrichir mon vocabulaire, d’abord, de le parler, ensuite

et enfin qui m’a motivé à apprendre à l’écrire.

« Et s’il n’en reste qu’un… » Parce qu’en le parlant, je le transmets…

Puis, je me rappelle d’une balade en montagne avec ma classe et un accompagnateur de montagne.

À un moment donné, celui-ci a ramassé un papier à terre.

Un élève lui a demandé pourquoi il faisait cela, le papier n’était « même pas à lui »…

Parce que, a répondu le guide, la montagne est importante pour moi et que, si je ne fais pas,

je ne suis pas sûr que quelqu’un d’autre le fera…  Voilà.


MON EXPRESSION FAVORITE

I vint todi, li djoû qui n’a pus v’nou…

Il vient toujours le jour qui n’est plus venu…  Tout finit par arriver.